Le Musée saharien possède plusieurs pièces rares, en particulier ce fanion de Moussa ag Amastan comportant en rajout le drapeau tricolore, signe d’allégeance à la France. Mais l’histoire du célèbre amenokal touareg n’est pas si simple et, s’il a choisi la paix avec l’occupant, c’est d’abord pour préserver la vie des siens, les Touareg du Hoggar.
Un peu d’histoire
![IMAG0017s [Largeur max. 2400 Hauteur max. 1800]](https://i0.wp.com/museesaharien.fr/wp-content/uploads/2016/07/IMAG0017s-Largeur-max.-2400-Hauteur-max.-1800-1.jpg?resize=584%2C522&ssl=1)
Moussa ag Amastan à Alger en 1922
La rencontre de Moussa ag Amastan, en 1905, avec Charles de Foucauld fut le début d’une longue amitié, bien que le chef touareg ait d’abord été réticent à l’idée qu’un religieux chrétien s’installât en pays touareg. Lors d’un voyage en France organisé par les autorités avaient jugé habile d’organiser pour l’éblouir au spectacle de la puissance du pays colonisateur, Moussa ag Amastan est même venu passer quelques jours en Bourgogne, chez la sœur du père de Foucauld.
Quoi qu’il en soit, il est toujours resté un musulman pieux et sincère, et c’est le désir d’éviter aux siens des souffrances inutiles, et non une quelconque sympathie pour les Français, qui lui a fait préférer la voie de la conciliation avec l’occupant.
D’après Wikipedia