Le musée est ouvert tous les après-midis, sauf les mardis, dimanches et jours fériés. Pour des raisons sanitaires, les visites individuelles ou en petits groupes sdoivent faire l’objet d’un rendez-vous préalable au 0667725613. Des visites de groupe peuvent être organisées à d’autres moments de la journée ou de la semaine.
Le musée se trouve au Crès (nord de Montpellier), 1 bis Av. de Castelnau. Facilement identifiable grâce à sa façade typiquement saharienne, il se compose de deux étages correspondant à deux époques et à deux mondes.
De la rue, le visiteur pénètre par l’étage supérieur où l’attend Bernard Adell, fondateur du musée et âme du lieu.
Les vitrines de gauche sont dédiées aux explorateurs sahariens, célèbres ou moins connus (Charles de Foucauld, général Laperrine, Heinrich Barth, etc.) évoqués par des photographies et des documents rares mais aussi par des objets insolites, comme quelques restes de l’avion de Laperrine ou des compas solaires sans lesquels aucune exploration n’eût été possible. On observera aussi une selle de chameau datant de la campagne napoléonienne en Egypte !
Plus loin se dressent une bonne vingtaine de mannequins portant les uniformes liés à la présence française au Sahara. Officiers et soldats venus de métropole mais aussi spahis, goumiers, chambas arabes du nord ou méharistes touaregs du Tassili. La Rahla et Bernard Adell présentent également des fanions des différentes unités méharistes, ainsi que des boucliers de peau d’oryx utilisés par les Touaregs.
Un chameau grandeur nature et une femme jouant de l’imzad devant une tente traditionnelle touarègue ferment le ban, instaurant un peu de paix et de sérénité après ces époques parfois violentes et toujours périlleuses.
A l’étage inférieur, quelques photos d’Alain Sèbe préfigurent la suite de la visite : ethnographie et préhistoire sahariennes. Un « mur » rupestre accueille les visiteurs pour leur rappeler que le Sahara fut jadis vert et qu’on y rencontrait girafes, lions, hippopotames et autruches. Plusieurs vitrines présentent des pièces du néolithique et du paléolithique, meules dormantes, pierres polies ou taillées, pointes de flèches, etc.
Place ensuite à la vie quotidienne au Sahara. Beauté pure et éternelle des objets du quotidien : Selles et bâts de chameaux, sacs de peau, clés de voiles, cadenas, armes (lances et sabres, takoubas).
Grâce aux dons et aux prêts de ses descendants, Théodore Monod occupe une partie importante de la salle. On y découvre avec émotion sa selle, sa gandourah, son sac à dos, ses sandales, son bâton, sa célèbre serviette de cuir et, plus insolite encore, le dernier de ses herbiers. Le temps de souffler un peu, assis devant des souvenirs, en se remémorant l’incroyable épopée du Sahara et des sahariens.
Grâce à l’amabilité de leurs familles et de leurs proches, deux autres amoureux du Sahara, Henri-Jean Hugot et Maximilien Bruggmann sont désormais présentés dans deux nouvelles vitrines.
A la fin de la visite, des films sont projetés sur demande dans la grande salle d’exposition.