Les Dix Commandements de Théodore Monod

« Lire modérément. Regarder beaucoup le paysage ». En 1914, Théodore Monod a tout juste douze ans et édicte ses Dix Commandements pour se rendre… à Rouen. Il lui reste alors quatre-vingt-huit ans à vivre, à voyager et à faire sien le Sahara.

Ce mardi 22 novembre, pour le vingt-deuxième anniversaire de sa disparition, le Musée Saharien rend hommage à Théodore Monod en accueillont deux de ses compagnons de route: Jean-Marc Durou, photographe, et Jean-Claude Bourgeon, guide saharien. Au programme, présentation de la nouvelle vitrine « Théodore Monod » et de son buste réalisé par le sculpteur Denis Remy, conférence, projection, table ronde… Avec le soutien de la Mairie du Crès.

Entrée libre. Il est prudent de réserver. Programme complet ci-dessous.

Programme du 22 novembre

 

Le buste de Théodore Monod

Musée Saharien, mardi 22 novembre 2022: Le sculpteur Denis REMY sera présent au Musée pour présenter le buste de Théodore Monod, qu’il a réalisé pour le 22ème anniversaire de sa mort.

Musée Saharien / 1bis avenue de Castelnau / 34920 Le Crès 06 67 29 94 42  musée.saharien@gmail.com / www.museesaharien.fr

Avec le soutien de la Mairie du Crès

 

Hommage à Théodore Monod

Musée Saharien / Mardi 22 novembre 2022

Hommage à Théodore Monod

A l’occasion du 22ème anniversaire de sa mort

15.00        Ouverture du Musée

16.00        Conférence de Jean-Marc Durou, photographe du désert, ami de Théodore Monod et auteur du livre « Théodore Monod : une vie de Saharien »

17.30        Présentation du buste de Théodore Monod en présence de Rémi Denis, sculpteur

18.00        Inauguration de la nouvelle vitrine consacrée à Théodore Monod

18.30        Petit tour du Musée

19.00        Cocktail dînatoire aux saveurs de là-bas

20.00        Projection du documentaire de Karel Prokop Théodore Monod, le vieil homme et le désert

20.30        Table ronde avec la participation de Jean-Claude Bourgeon, guide saharien : « Nous avons voyagé ensemble, nous comprenant souvent sans rien dire… »

Le Musée Saharien / 1bis avenue de Castelnau / 34920 Le Crès

06 67 29 94 42  / musée.saharien@gmail.com / www.museesaharien.fr

Avec le soutien de la Mairie du Crès

Lundi 7 mars: Soeur Anne-Marie, un hôpital au Sahara

Anne-Marie Salomon, la nouvelle Soeur Emmanuelle

Lundi 7 mars 2022 à 18h30, Soeur Anne-Marie sera présente au Musée Saharien pour la projection du film L’hôpital du Sahara, de Grégoire Gosset.

Il existe un hôpital au Mali, en plein Sahara, fondé et dirigé par une Française de 75 ans. Elle l’a dédié à toutes les populations nomades du désert, qui ne peuvent quitter ni leur route ni leur troupeau pour se faire soigner. « Les nomades ne peuvent pas atteindre les soins, eh bien ce sont les soins qui vont atteindre les nomades ! »

Accueil dès 18h. Projection à 18h30, suivie d’une rencontre avec Soeur Anne-Marie. Entrée: 6€. Il est prudent de réserver: 0667299442.

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Musée Saharien, 1bis avenue de Castelnau, 34920 Le Crès

musee.saharien@gmail.com https://museesaharien.fr

Lundi 7 mars: Soeur Anne-Marie, un hôpital au Sahara

Anne-Marie Salomon, la nouvelle Soeur Emmanuelle

Lundi 7 mars 2022 à 18h30, Soeur Anne-Marie sera présente au Musée Saharien pour la projection du film L’hôpital du Sahara, de Grégoire Gosset.

Il existe un hôpital au Mali, en plein Sahara, fondé et dirigé par une Française de 75 ans. Elle l’a dédié à toutes les populations nomades du désert, qui ne peuvent quitter ni leur route ni leur troupeau pour se faire soigner. « Les nomades ne peuvent pas atteindre les soins, eh bien ce sont les soins qui vont atteindre les nomades ! »

Accueil dès 18h. Projection à 18h30, suivie d’une rencontre avec Soeur Anne-Marie. Entrée: 6€. Il est prudent de réserver: 0667299442.

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Musée Saharien, 1bis avenue de Castelnau, 34920 Le Crès

musee.saharien@gmail.com https://museesaharien.fr

Kasbat, une oasis du Bani

Mercredi 17 novembre 2021, à 18 h

Le Musée Saharien et la Rahla Amicale des Sahariens vous invitent à la soirée consacrée aux oasis du Sud Marocain avec la projection du film réalisé par Philippe Jouve « Kasbat, une oasis du Bani » et l’exposition de photos Oasis et paysages de l’Anti-Atlas

Philippe Jouve

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Philippe Bruneau de Miré

Philippe Bruneau de Miré (1921-2021)

Je ne suis pas membre de sa famille, ni même du monde scientifique auquel il appartenait. Pourtant, la nouvelle de sa disparition me touche en plein coeur. C’est presque par hasard que nous avons fait connaissance. Passionné par le Sahara, il  était venu visiter, au Crès, le Musée saharien que je venais de créer. Nous avons longuement parlé et nous avons sympathisé. Il y est revenu à plusieurs reprises, malgré les difficultés liées à son grand âge.

Bernard Adell

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Jean-Marc Durou et Théodore Monod

Le 9 janvier 1994 à 12h10, Théodore Monod descendit pour la dernière fois de chameau. C’était au terme d’une grande méharée sur cette terre de Mauritanie qui, un jour de 1923, l’avait vu naître aux étendues infinies de cailloux et de dunes. Il était resté fidèle à cette terre dénudée par le vent, à ce merveilleux refuge du coeur. Soixante et onze ans avaient passé depuis son départ de Port-Etienne avec une caravane, soixante et onze ans jalonnés d’efforts interminables, de solitudes et de découvertes scientifiques. Il était riche à présent de mille étendues embrasées, de crépuscules et de gueltas, riche d’un trésor gagné pas à pas sous le soleil. Il posa le pied à terre, tapota le chameau qui l’avait accompagné jusqu’ici, à travers le siècle, ce compagnon de route qui lui avait offert tant de ciels étoilés et cette simplicité d’existence, si conforme à son âme. Désormais il n’était plus de blancs à remplir sur la carte du grand désert. Théodore Monod venait d’écrire l’une des plus belles pages de l’histoire de l’exploration du Sahara, ce désert qu’il ne quitterait jamais.

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Théodore Monod: quelques livres

En 1923, après une année de séjour à Port-Etienne consacrée à l’étude de la faune ichtyologique locale et de l’industrie de pêche, pour la première fois, Théodore Monod cède à l’appel de cet  » autre océan « , le désert. Et il entreprend sa première méharée -environ huit cents kilomètres à travers la Mauritanie occidentale – dont il ramènera ce journal en forme de récit. Passionné, fervent, parfois même lyrique, ce chant du désert est en même temps un document exceptionnel, écrit par un homme au carrefour de son destin. « Enflammé par ses lectures, enthousiasmé par les quelques sensations sahariennes qu’il pouvait découvrir à Nouadhibou, Maxence voulait aller plus loin. Le désert l’attirait irrésistiblement ; bien souvent il examinait les cartes, établissait d’hypothétiques itinéraires, et il assistait avec une passion contenue, les yeux brillants, au départ, vers le nord, des caravanes, qu’il regardait s’éloigner sur le sable au pas lent et balancé des dromadaires. Il savait que son heure viendrait, que le désert l’avait conquis et ne le laisserait point aller sans lui faire subir son initiation. »

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